
Les agents polluants l’air de notre environnement, comme la fumée de cigarette, sont une cause de dommages au système respiratoire. Il est facile d’y apporter une explication à travers certaines notions fondamentales de l’anatomie physiologique respiratoire.
On aspire 15 à 20 fois par minute en moyenne, soit 21000 à 28000 fois par jour ce qui représente 7,5 à 10 millions de fois par an et plus de 0,5 milliard de fois au cours de notre vie. Chaque jour on inspire et expire 15000 litres d’air c’est-à-dire 5,5 millions de litres par an, filtrés à travers une surface alvéolaire de 70 à 100 mètres carrés. En inspirant, nous transmettons aux alvéoles 3000 litres d’oxygène, alors qu’en expirant, nous rejetons depuis les alvéoles 6000 litres de monoxyde de carbone.
Les agents nuisibles présents dans l’air attaquent inévitablement l’intégrité de notre système respiratoire. Chaque bouffée de fumée représente un nombre inimaginable de substances irritantes, responsables de dommages dans l’appareil respiratoire.
La fumée contient environ 4000 composants néfastes qui causent l’addiction à la nicotine. Ils ont également pour conséquence une augmentation de la fréquence cardiaque, des problèmes circulatoires, un appauvrissement des tissus, moins d’oxygène dans le sang, une décoloration de la peau, une chute de cheveux, un vieillissement prématuré et une réduction des capacités respiratoires. Ces agents irritants entraînent également l’accumulation de mucus dans les bronches causant des bronchites chroniques, mais aussi du monoxyde de carbone, de l’emphysème et d’autres substances cancérigènes qui augmentent le risque de cancer.